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Histoires Web mardi, avril 29
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Trop de nucléaire pour les uns, trop d’éoliennes et de panneaux solaires pour les autres ; pas assez de sobriété ici, une baisse de la consommation trop ambitieuse là… Dans un hémicycle largement vide, les différentes forces politiques ont étalé leurs divergences fondamentales en matière d’énergie, lundi 28 avril.

Ce débat, sans vote, sur la souveraineté énergétique a été organisé à la demande expresse de la droite et de l’extrême droite : depuis plusieurs semaines, les oppositions pressaient le gouvernement de ne pas publier la nouvelle feuille de route (la programmation pluriannuelle de l’énergie, PPE 3) avant d’avoir consulté le Parlement. « Vous savez que cette PPE est intenable, c’est pourquoi vous avez accepté notre demande de résister aux pressions d’adopter par un décret illégal cette PPE sans aucun débat ni vote du Parlement », s’est félicitée Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national (RN) à l’Assemblée.

En ouvrant la séance, le chef du gouvernement, François Bayrou, a rappelé la nécessité de réviser l’actuelle feuille de route, devenue « obsolète et inadaptée » – elle prévoit par exemple la fermeture de douze réacteurs nucléaires – et de produire une énergie « abondante, compétitive, décarbonée et souveraine » pour atteindre la neutralité carbone en 2050. La nouvelle PPE, en préparation depuis plus de deux ans, est censée fixer les grandes orientations énergétiques pour les dix prochaines années. Très favorable à la relance du nucléaire, annoncée en 2022 par le président, Emmanuel Macron, le premier ministre n’a exprimé qu’un soutien « raisonné » aux énergies renouvelables, dont le développement doit se faire de manière « progressive ».

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