Sur le Tour de France, le peloton féminin reste à la traîne en matière de primes

Le Tour de France Femmes 2025 est un succès indéniable. Des milliers de personnes se sont massées au bord des routes, de la Bretagne aux Alpes, pour encourager le peloton. Les audiences ont atteint des records, avec 25,7 millions de téléspectateurs sur les antennes et la plateforme du diffuseur, France Télévisions. Deux victoires d’étapes d’affilée pour la Française Maëva Squiban, 23 ans, immédiatement imitée par sa compatriote Pauline Ferrand-Prévot, 33 ans, qui repart avec le maillot jaune pour sa toute première participation à l’épreuve.

Mais à l’heure de dresser le bilan, ou plutôt de faire les comptes, il reste une ombre au tableau. Pour son sacre, la Rémoise a remporté 50 000 euros… soit dix fois moins que le Slovène Tadej Pogacar, une semaine plus tôt. Plus globalement, l’enveloppe totale allouée aux coureuses s’élevait à 259 430 euros, contre 2,3 millions pour les hommes. Un tel écart n’a pas manqué de faire réagir.

Interrogée à ce sujet par la radio allemande Deutsche Welle, avant même l’épilogue de l’épreuve à Châtel (Haute-Savoie), le 3 août, la directrice du Tour féminin, Marion Rousse, rappelait que les Grands Tours ne sont pas les épreuves les plus adaptées à la comparaison : le Tour de France, le Giro et la Vuelta masculins durent trois semaines, tandis que leurs pendants féminins se déroulent respectivement sur neuf, dix, et sept jours.

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