La fête est finie. Après la période post-Covid, particulièrement faste pour l’emploi, la rentrée est placée sous le signe de l’incertitude. L’instabilité politique et le contexte international pèsent sur les investissements des entreprises. Autant d’aléas qui ont un effet délétère sur l’emploi. Conséquence : dans un contexte marqué par l’attentisme, les relations entre candidats et employeurs tendent à se rééquilibrer.
Car, après trois années d’une dynamique qui profitait principalement aux candidats, « le rapport de force évolue en faveur des entreprises, constate Laetitia Niaudeau, directrice générale adjointe de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Ces dernières sont désormais moins enclines à faire des concessions, que ce soit en termes de rémunération ou de niveau de diplôme demandé ». « Les attentes des candidats restent élevées, notamment sur la flexibilité, le sens du travail et la qualité managériale, mais leur posture change », confirme Frédéric Faye, DRH du groupe de protection sociale et patrimoniale Apicil, qui recrute quelque 600 personnes par an.
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