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Le comité interministériel du handicap (CIH), réuni jeudi 6 mars dans les locaux de France Télévisions, à Paris, intervient « à un moment particulier », selon la ministre déléguée au handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq. Six mois après les Jeux paralympiques, vitrine des politiques d’inclusion (athlètes, public, accueil et infrastructures spécifiques…) dont elle a appelé à « prolonger l’héritage », mais aussi vingt ans après la grande loi de 2005 sur le handicap, dont les deux piliers, l’accessibilité universelle et la compensation, sont loin d’être une réalité pour les Français limités par un handicap, qui sont entre 5,7 millions et 18,2 millions, selon une récente étude.

A l’issue de ce comité, qui a réuni le premier ministre, François Bayrou, et une quinzaine de membres du gouvernement, Mme Parmentier-Lecocq a affirmé la « volonté de passer dans une ère de rupture : terminées les dérogations, l’accessibilité n’est plus une option, c’est une obligation légale. » En 2005, les établissements recevant du public (ERP) avaient eu un délai de dix ans pour se conformer à la loi. En 2015, l’échéance avait été repoussée, par des « agendas d’accessibilité programmée », octroyant trois, six ou neuf ans supplémentaires, mais le délai est désormais écoulé. Un fonds est encore déblocable pour les 50 % d’ERP de cinquième catégorie (commerces, médecins, bibliothèques…) qui ne sont pas encore en conformité, mais pour la première fois, les préfets devront procéder à des « contrôles » et appliquer des « sanctions ».

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