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« L’idée n’est pas d’augmenter les impôts » et « nous voulons la stabilité fiscale », a affirmé sur France 2 le ministre de l’économie, Eric Lombard, jeudi 5 juin, interrogé sur la préparation du budget 2026 dont les « grands choix » doivent être dévoilés avant le 14 juillet. Il était interrogé au sujet d’un article du Monde, publié le 3 juin, affirmant que « Bercy prépare les esprits à une nouvelle hausse des impôts en 2026 ».

« Je n’assume pas cette phrase, ce n’est pas ce que nous avons en tête. Nous voulons la stabilité fiscale, nous voulons la stabilité des prélèvements obligatoires. Ce que nous avons en France, ce n’est pas un problème de prélèvements obligatoires, de niveau d’impôts. Il ne s’agit pas de les augmenter, c’est un problème de dépenses publiques », a-t-il déclaré. « Il n’y aura pas de hausse d’impôt d’ensemble », a encore affirmé le ministre.

Interrogé sur une éventuelle TVA sociale, il a répondu : « c’est un autre sujet. C’est le Parlement qui fait la loi. Donc le Parlement pourra après faire évoluer la copie ». Quant à une éventuelle taxation de l’épargne des Français, Eric Lombard a déclaré : « ce n’est du tout l’idée. Encore une fois, l’idée n’est pas d’augmenter les impôts. Je veux maintenir les prélèvements obligatoires ».

Trouver 40 milliards d’euros d’économies

Eric Lombard s’exprime à six semaines de l’échéance que le gouvernement s’est fixée pour présenter ses choix budgétaires, dans un contexte de croissance fragile, de guerre commerciale et de fébrilité politique. Le gouvernement compte trouver 40 milliards d’euros d’économies pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public en 2026, via des propositions qui devraient mêler baisses de dépenses et hausses de recettes, en fusionnant et supprimant également plusieurs opérateurs ou agences de l’Etat dans un objectif d’économies.

François Bayrou a récemment demandé un « effort à tous les Français » pour redresser les finances publiques en ouvrant la porte à une « TVA sociale » tout en restant évasif sur ses choix budgétaires pour trouver 40 milliards d’euros d’économies.

Alors que le Fonds monétaire international (FMI) a averti que des « décisions difficiles » sont nécessaires en France pour rétablir les finances publiques, mettant en garde contre des hausses d’impôts excessives au détriment de la baisse des dépenses publiques.

« Un redressement continu des finances publiques de l’ampleur de l’effort prévu dans le plan à moyen terme de la France, qui passerait uniquement par la fiscalité, pèserait sur la confiance des entreprises, la consommation des ménages et le potentiel de croissance », alerte le FMI qui ne prévoit que 0,6 % de croissance cette année.

Lire la tribune | Article réservé à nos abonnés « Il n’est pas vrai que l’impôt sur le revenu frappe moins lourdement les retraités que les salariés »

Le Monde avec AFP

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