L’élan, l’allant, le talent. Le tout, relevé d’une affabilité inoxydable. Autant de qualités qui frappent, quand on croise la route de Stéphanie Debette, neurologue et chercheuse en épidémiologie génétique. Autant de ressorts, aussi, du succès des projets de recherche internationaux qu’elle excelle à lancer, animer et mener à bien. Son domaine de prédilection : l’analyse des facteurs de risque qui prédisposent à la survenue de certaines maladies neurodégénératives ou neurovasculaires, comme les accidents cérébraux vasculaires (AVC) des sujets jeunes, ou les déficits cognitifs des plus âgés.
A 49 ans, la voilà qui dirige, depuis début janvier, l’Institut du cerveau (ICM) à Paris. C’est là que nous la rencontrons, alors qu’elle prend ses marques dans son petit bureau au rez-de-chaussée de ce vaisseau de verre. Ce creuset de recherche regroupe, au cœur de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 850 collaborateurs de 45 nationalités. Un melting-pot qui ne la dépaysera guère.
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