Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, a dû pousser un ouf de soulagement. Cible de nombreuses critiques, notamment car elle alourdit un calendrier déjà surchargé, la nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs s’est ouverte sans aucune fausse note majeure, samedi 14 juin, lors du match inaugural entre l’Inter Miami de Lionel Messi et le club égyptien d’Al Ahly. La rencontre, qui s’est achevée sur un match nul (0-0), n’a certes pas livré un spectacle inoubliable sur la pelouse.
Mais l’enjeu était ailleurs, tant les motifs d’inquiétude s’étaient accumulés chez les dirigeants de l’instance internationale en amont de cette rencontre. Avec, en premier lieu, la crainte d’avoir un stade à moitié vide pour le premier match de cette compétition, élargie à 32 équipes, que M. Infantino a tout fait pour promouvoir ces derniers mois.
Au final, le Hard Rock Stadium, situé à Miami, en Floride, qui peut contenir 65 000 personnes, était quasi plein, avec une affluence de 60 927 spectateurs, selon les organisateurs. Un chiffre inespéré, dans la mesure où un grand nombre de places étaient encore en vente les jours précédant le match. La manière dont la FIFA les a bradées, dans la dernière ligne droite, semble avoir porté ses fruits. Après avoir proposé des tickets à plus de 300 euros dans un premier temps, l’instance a pris la décision de baisser les prix de plus de 80 % pour éviter des tribunes clairsemées dès le match d’ouverture.
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