Meilleures Actions
Histoires Web vendredi, décembre 27
Bulletin

Après avoir déversé des hectolitres de sirop dans le cloud en proposant toutes les variantes possibles du film de Noël – de la comédie romantique au film d’animation –, Netflix propose un puissant purgatif en ce lendemain de fête. Quoi de mieux, pour faire passer le goût du chocolat, qu’un bain de sang ? Avec un sens des réalités qu’apprécieraient sûrement les organisateurs fictifs du Squid Game (le « jeu du calamar », une sorte de marelle en Corée du Sud), la plateforme propose, à peine la bûche digérée, la deuxième saison de la série coréenne qui, il y a trois ans déjà, prit le monde par surprise, devenant le plus grand succès de l’histoire de Netflix.

Écouter aussi « Squid Game » : les raisons d’un succès planétaire

Il n’est pas besoin d’avancer très loin dans ces sept épisodes pour se rendre à l’évidence : une critique radicale, mais spectaculaire et ludique, de la société du spectacle et du jeu doit, du fait même de son succès, se rendre aux lois économiques du spectacle et du jeu. La première saison de Squid Game avait beau se terminer sur une sorte de cliffhanger (effet de suspense), celui-ci apparaissait comme un appendice postiche à un récit parfaitement bouclé, une postface dont la seule raison d’être était de permettre l’exploitation d’un éventuel succès de la série. Netflix, qui a des comptes à rendre à ses actionnaires, ne pouvait laisser passer l’occasion.

Il vous reste 75.28% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2024 Mahalsa France. Tous droits réservés.