Soupçonné d’un projet d’action violente, un jeune Afghan présenté à un juge antiterroriste

A la suite de l’arrestation de trois hommes en Haute-Garonne mardi, l’un d’entre eux, un Afghan de 22 ans, est présenté samedi 12 octobre à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen, selon le Parquet national antiterroriste (PNAT). Les gardes à vue des deux autres hommes ont été levées, a précisé le PNAT, sollicité par l’Agence France-Presse (AFP).

« Les investigations réalisées ont mis en évidence l’existence d’un projet d’action violente visant des personnes dans un stade de football ou un centre commercial fomenté par l’un d’entre eux, âgé de 22 ans, de nationalité afghane et titulaire d’une carte de résident, dont plusieurs éléments établissent par ailleurs la radicalisation et l’adhésion à l’idéologie de l’Etat islamique », a déclaré le PNAT samedi. Le parquet a ouvert à son encontre une information judiciaire pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes, et a demandé son placement en détention provisoire.

Les trois hommes, âgés de 20 à 31 ans, avaient été interpellés mardi à 6 heures, à Toulouse et à Fronton (Haute-Garonne), par les enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure, appuyés par le RAID, l’unité de recherche, assistance, intervention et dissuasion. Ils avaient été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 27 septembre par le PNAT pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes ». Selon une source proche du dossier, ils avaient été interpellés à la suite de la réception d’un renseignement.