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Le Marseille-Nice de 5 h 57, dimanche 29 juin, sera le premier TER exploité par une entreprise ferroviaire privée. Ce premier lot a été attribué par la région Sud à Transdev aux dépens de la SNCF. L’entreprise franco-allemande est loin d’être une inconnue dans le monde des transports : elle est opératrice de nombreuses lignes urbaines de bus et de tramways en France et fait rouler des trains un peu partout dans le monde, en Allemagne, en Suède ou en Nouvelle-Zélande. Pourtant, elle joue gros sur ces 158 kilomètres de ligne le long de la côte méditerranéenne, tant les attentes de la région sont grandes.

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« Quand nous avons été élus [en 2015], nous avions le plus mauvais réseau ferré de France, 20 % des trains en retard et 12 % de trains annulés. Et ça me coûtait de l’argent. Il faut désormais que les trains soient à l’heure, des pénalités financières sont prévues pour vous le rappeler », prévenait Renaud Muselier, président de la région lorsque les premiers des 16 nouveaux trains commandés pour l’occasion ont été présentés gare de Marseille, le 19 mai.

Lors de son discours devant l’état-major de Transdev qui reconnaît que « la pression est forte », Renaud Muselier a rappelé que la libéralisation de la ligne n’avait pas été une mince affaire. Depuis 2018, les régions peuvent ouvrir à la concurrence les lignes de TER qu’elles gèrent. Marseille-Nice a été la première, une dizaine d’autres ont suivi et un premier cycle de délégations de service public (DSP) devra avoir été achevé en 2033 avec l’ouverture au marché pour les TER des régions Bretagne et Occitanie, qui ont décidé de conserver le monopole de la SNCF aussi longtemps que le permet la loi.

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