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L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

Poète et artisan de l’animation, auteur de quelques chefs-d’œuvre, Jean-François Laguionie, né en 1939, a renouvelé plus d’une fois son style et sa palette : une esthétique surréaliste pour La Traversée de l’Atlantique à la rame, Palme d’or du court métrage à Cannes en 1978, un décor de science-fiction pour Gwen (le livre de sable), en 1984, une image soyeuse pour Le Tableau, en 2011, etc. Dans Slocum et moi, inspiré de ses souvenirs d’enfance, il mêle pinceaux et crayon au trait charbonneux, comme dans le bouleversant Louise en hiver (2016).

En 1949, François, 10 ans, alter ego du cinéaste, vit avec ses parents dans une maison avec jardin potager, près de Noisiel (Seine-et-Marne), en bord de Marne. Son père est représentant de commerce, sa mère reste à la maison, ou bien prend un travail quand il manque de l’argent. L’été, après le Tour de France, François s’ennuie, mais ses parents ont un projet fou : construire la réplique du voilier de Joshua Slocum (1844-1909), grand navigateur qui fit le tour du monde en 1895. Le couple en salopette va juste adapter les dimensions du bateau à la taille du jardin. Fan de l’explorateur, le père a reçu le surnom de « Slocum ».

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