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Même son principal soutien financier lui tourne le dos. Frédéric Merlin, le président de la Société des grands magasins (SGM) qui exploite le BHV à Paris, a été lâché, mercredi 8 octobre, par la Banque des territoires avec laquelle il devait racheter les murs du célèbre grand magasin d’ici à la fin de l’année. Cette opération commune, qui ne se fera pas, était censée, selon nos informations, s’élever à 300 millions d’euros, auxquels s’ajoutaient 45 millions pour la rénovation du grand magasin. Il s’agit d’une conséquence directe de l’annonce, jeudi 1er octobre, de l’arrivée du géant chinois du commerce en ligne Shein, début novembre, au sein du BHV à Paris, puis dans cinq des sept magasins Galeries Lafayette affiliés (Dijon, Grenoble, Reims, Limoges et Angers), exploités par la SGM.

La Banque des territoires, qui fait partie du groupe Caisse des dépôts, a annoncé, mercredi 8 octobre, avoir « mis un terme aux négociations engagées le 4 juin avec la SGM visant à la création d’une foncière commune pour le rachat des murs du BHV Marais (…) à la suite de l’annonce d’un partenariat conclu entre la SGM et SHEIN, entreprise dont le modèle ne correspond pas aux valeurs et à la doctrine d’action de la Banque des territoires ». Et d’invoquer « une rupture de confiance entre les deux parties », après avoir « pris connaissance de ce partenariat par voie de presse, sans aucune information préalable ». En réaction, la SGM fait savoir que « le projet de rachat des murs se fera » car elle dispose « d’autres partenaires qui ont confirmé leur engagement et qui soutiennent la démarche de dynamisation et de modernisation de l’offre au BHV ». Pour elle, la Banque des territoires « a cédé aux pressions politiques ».

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