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L’une se présente comme « bisexuelle mais homoromantique », l’autre ne se voit « ni hétérosexuelle ni lesbienne, mais [est] en couple avec une fille », une troisième s’est longtemps dite « gay », un terme « qu’on adore employer dans notre génération », précise la jeune femme de 24 ans au Monde. Foisonnante, l’identification des jeunes générations interrogées sur leur sexualité est moins marquée par l’hétérosexualité, en particulier chez les filles. C’est l’un des enseignements de l’ouvrage La Sexualité qui vient (La Découverte, 392 pages, 26,50 euros), une enquête inédite sur la jeunesse sous l’angle des relations intimes dirigée par Marie Bergström, sociologue à l’Institut national des études démographiques (INED).

On y apprend que 19 % des femmes de 18 à 29 ans ne se définissent pas comme hétérosexuelles – et 8 % des hommes de la même tranche d’âge. Chez les jeunes femmes, « la proportion a été multipliée par cinq » entre 2015 et 2023, précise le sociologue Wilfried Rault, coauteur, avec Tania Lejbowicz et Mathieu Trachman, d’un article de la revue Population & sociétés de l’INED, paru le 30 avril, approfondissant les résultats du livre. L’essor important du nombre de jeunes femmes se disant « bisexuelles » (attirées par les deux sexes) ou « pansexuelles » (attirées par des personnes indépendamment de leur sexe) fait partie des faits marquants.

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