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Treize ans et demi plus tard, la justice française a désigné les responsables présumés de la mort du photographe français Rémi Ochlik et de la reporter américaine Marie Colvin, tués le 22 février 2012 dans un bombardement ciblé de l’armée gouvernementale syrienne à Homs, dans le centre de la Syrie, en pleine guerre civile. La même attaque avait également blessé la journaliste française Edith Bouvier, le photographe britannique Paul Conroy et leur traducteur syrien, Wael Al-Omar.

« Les juges d’instruction du pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris ont délivré des mandats d’arrêt à l’encontre de sept anciens haut gradés syriens, dont le président déchu, Bachar Al-Assad. Ils sont accusés de complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité », a dévoilé, mardi 2 septembre, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) dans un communiqué. Cette dernière s’est constituée partie civile dans ce dossier.

Les mandats d’arrêt visent, outre Bachar Al-Assad, son frère, Maher Al-Assad, qui dirigeait la 4e division de l’armée syrienne – une unité d’élite au service du régime –, Ali Ayoub, ex-chef d’état-major de l’armée, Ali Mamlouk, ancien chef des renseignements généraux, Ghassan Bilal, ancien chef du bureau de sécurité de la 4e division, Mohammed Dib Zaitoun, ex-chef de la direction de la sécurité générale, et Rafik Mahmoud Shahadah, ancien responsable de la sécurité du comité militaire et de la sécurité de Homs.

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