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Histoires Web dimanche, mars 23
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En toute quiétude, Joseph Sepp Blatter a soufflé, le 10 mars, ses 89 bougies. Personnage romanesque, doué d’une habileté qui confine au funambulisme, l’ex-président suisse de la Fédération internationale de football (FIFA), de 1998 à 2015, sortait alors de plusieurs jours d’audience à Muttenz (Suisse), où se tenait son procès en appel ainsi que celui de son ex-homologue de l’Union des associations européennes de football (UEFA), Michel Platini, dans l’affaire du paiement de 2 millions de francs suisses (1,6 million d’euros de l’époque) fait au Français, en 2011, par la FIFA, sur validation de son patron d’alors.

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Couvé par sa fille unique, Corinne, le patriarche s’est fait discret au tribunal, se contentant de répondre sobrement aux questions des juges concernant ce versement que l’Helvète et M. Platini justifient par un « reliquat de salaires » dû à l’ex-numéro 10 des Bleus en tant que conseiller du président de la FIFA (1998-2002).

Mardi 25 mars, trois ans après sa relaxe et celle de M. Platini pour « escroquerie, gestion déloyale, abus de confiance et faux dans les titres », le quasi-nonagénaire connaîtra le verdict de la cour d’appel extraordinaire. Au Monde, il dit « attendre la confirmation » de sa relaxe. Le parquet a requis vingt mois de prison avec sursis contre des deux prévenus, présumés innocents.

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