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Histoires Web mercredi, mars 26
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Dix jours seulement après être sorti de sa cellule de la prison du Cap Manuel, Bassirou Diomaye Faye, alors quasiment inconnu des Sénégalais, gagnait haut la main l’élection présidentielle du 24 mars 2024 sur un programme souverainiste de « rupture » et de grandes réformes de fond. Un an plus tard, le président sénégalais a surpris par sa capacité à habiter la fonction, mais commence à susciter de l’impatience.

Dès son arrivée au Palais de la République, le chef de l’Etat a découvert des dossiers chauds, comme le redressement de la compagnie nationale Air Sénégal, criblée de dettes. Il a dû gérer les urgences, à l’instar de la crise entre les juntes militaires au pouvoir au Sahel et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), dont Dakar est un pilier. Coup plus dur encore, il est confronté depuis février à la découverte d’une dette publique avoisinant les 99,6 % du PIB et un déficit budgétaire à 12,3 %, révélés par un rapport de la Cour des comptes. Des chiffres plus élevés que ceux que les anciennes autorités à Dakar communiquaient aux institutions internationales.

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