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Les Birmans pourraient être parmi les premières victimes de la politique de Donald Trump. Alors que le pays a subi le 28 mars un séisme d’une rare intensité faisant plus de 2 000 victimes (un bilan provisoire), l’aide américaine, en pleine tourmente après les coupes claires menées sous la houlette d’Elon Musk, n’a pas rallié le terrain.
A la suite de la demande d’aide de la junte militaire au pouvoir à Rangoun, Chinois, Russes et Indiens ont envoyé des équipes d’urgence et du matériel dans ce pays ravagé par le tremblement de terre et ses répliques. La Chine s’est engagée à verser 14 millions de dollars, a envoyé 126 secouristes et six chiens, ainsi que des kits médicaux, des drones et des détecteurs de tremblements de terre. Les trois premiers Américains ne devraient pas, eux, arriver sur place avant mercredi, ont admis, auprès du New York Times, des responsables « au fait des efforts de déploiement ».
De l’annonce faite par le président Trump, le 29 mars – « C’est un vrai désastre, et nous allons aider » – à sa mise en œuvre, le chemin risque donc d’être long. Pire, l’aide pourrait bien ne jamais parvenir aux zones ravagées, si l’on en croit l’enquête menée par le quotidien américain.
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