Mardi, peu avant 13 heures, Grégory Znatchkovsky a ressenti une secousse, s’est précipité hors de son bureau, puis n’a plus pu rester debout. « C’était très, très soudain, comme un plaquage au rugby. Je me suis retrouvé au sol, puis je suis rentré chez moi vérifier si tout allait bien », décrit le kinésithérapeute français, également secrétaire de l’Alliance française de Port-Vila, capitale de Vanuatu. « En traversant la ville, c’était comme une zone de guerre, des bâtiments qui n’ont plus de premier étage, effondrés. Une connaissance est décédée dans le tremblement de terre », narre encore celui qui a élu domicile il y a six ans dans cet archipel du Pacifique Sud.
Vanuatu, très exposé aux catastrophes naturelles et situé à quelques mètres seulement au-dessus du niveau de la mer, venait de subir un séisme de magnitude 7,3. Six minutes plus tard, une réplique de magnitude 5,5 a secoué à nouveau la capitale, et les secousses ont perduré dans la nuit et dans la journée de mercredi. Un premier bilan fait état d’au moins 14 tués et de plus de 200 blessés, et celui-ci devrait s’aggraver. L’état d’urgence a été décrété par le gouvernement pour une semaine au moins.
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