La crise qu’ont traversée certaines sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) est-elle dernière nous ? Ces produits d’épargne, essentiellement investis dans l’immobilier professionnel et appréciés pour les revenus réguliers qu’ils procurent, ont rencontré des vents contraires depuis le début de la décennie : l’épidémie de Covid-19, qui a favorisé le télétravail et conduit les entreprises à réduire la taille de leurs locaux, puis la remontée brusque des taux, qui a pesé sur les valeurs des patrimoines immobiliers. L’environnement plus favorable, avec la baisse des taux amorcée il y a un an, et le recours moins massif au travail à distance ont-ils permis à ces fonds immobiliers de retrouver meilleure fortune ? Ils restent en tout cas attractifs pour les épargnants.
Selon les derniers chiffres communiqués par l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim), la collecte nette (les souscriptions moins les rachats) a atteint, au premier trimestre, 1 milliard d’euros, un montant en progression de 35 % par rapport au premier trimestre 2024. La collecte brute réalisée a, elle, progressé de 18 % par rapport à la même période. Cette remontée avait déjà été observée à la fin 2024. C’est un « signe d’un intérêt toujours fort des épargnants pour ce type d’investissement », se félicite Frédéric Bôl, président de l’Aspim. Cela marque un changement de tendance par rapport à 2024, où la collecte brute avait atteint 4,7 milliards d’euros, en repli de 38 % par rapport à 2023.
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