Trump 2 n’est pas Trump 1, et Wall Street apprend à ses dépens que le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, n’est pas Steven Mnuchin, cet ancien de Goldman Sachs qui faisait tampon entre Trump et la finance new-yorkaise lors de son premier mandat. Pourtant, lorsque Scott Bessent fut nommé au terme d’une sourde bataille en coulisses, ce fut un soupir de soulagement pour Wall Street : Bessent n’avait-il pas prétendu dans un entretien au Financial Times que les droits de douane étaient avant tout une arme de négociation, Donald Trump étant selon lui partisan du libre-échange ? La déclaration avait failli lui coûter son poste, et, à 62 ans, il agit depuis avec le zèle des nouveaux convertis.
L’ancien financier de George Soros, diplômé de la prestigieuse université Yale, défend la politique de Donald Trump et ne vole pas au secours de Wall Street comme l’espéraient les financiers. « Les corrections sont saines. Ce qui est malsain, c’est l’euphorie des marchés. C’est comme ça qu’on obtient une crise financière, a-t-il déclaré sur la chaîne NBC dimanche 16 mars. A long terme, si nous mettons en place une bonne politique fiscale, une déréglementation et une sécurité énergétique, les marchés se porteront bien. »
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