Il n’y aura pas de halte soins addictions (HSA) dans le centre-ville de Marseille. Le préfet des Bouches-du-Rhône a, jeudi 25 septembre, sèchement enterré ce dossier en discussion depuis plus d’une décennie dans la deuxième ville de France.
Interrogé en marge d’une conférence de presse sur l’activité de la préfecture de police, dont il est également responsable, et notamment sur la lutte contre le trafic de stupéfiants, Georges-François Leclerc a stoppé net l’hypothèse de l’implantation d’une troisième salle de consommation de drogue à moindre risque en France, après celles de Paris et Strasbourg. « Je ne souhaite pas de HSA dans le centre-ville de Marseille. Si vous en créez une, cela vient à dire que vous n’interpellez pas de consommateurs dans la zone. (…) Le traitement médical est important mais la priorité va à la répression », a expliqué le représentant de l’Etat, qui a érigé la reprise en mains sécuritaire du centre de Marseille comme une de ses priorités.
Alors que la période d’expérimentation nationale qui permet d’ouvrir des HSA prend fin en décembre, la fin de non-recevoir du préfet Leclerc est un coup de massue pour les nombreuses associations qui œuvrent sur le terrain. Et notamment dans le quartier Belsunce (1er), où la consommation de drogue dure se fait depuis près de deux ans à ciel ouvert, au grand dam des habitants.
Il vous reste 75.59% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.