Ryanair ne débarquera pas à Orly. Selon nos informations, Michael O’Leary, PDG de la compagnie irlandaise à bas coût, a finalement mis son veto, mardi 17 décembre. Il y a quelques semaines, la low cost avait pourtant obtenu de l’Association pour la coordination des créneaux horaires deux « slots » (créneaux d’atterrissage et de décollage) pour desservir Bratislava et Bergame (Italie), depuis la plateforme du sud de la capitale. Une rupture avec la stratégie de Ryanair qui a toujours privilégié les aéroports secondaires. Contactée, la société n’a pu être jointe pour le moment.
Plutôt que de devoir s’acquitter des fortes taxes aéroportuaires d’Orly ou de Roissy – Charles-de-Gaulle, considérés comme trop onéreux, Ryanair préfère percevoir les importantes subventions versées par les aéroports de province pour l’inciter à rester.
C’est à l’occasion de la redistribution de 8 000 créneaux de vol en déshérence que Ryanair avait décroché ses deux premiers « slots » parisiens. La compagnie espagnole à bas coût Volotea, spécialisée dans les liaisons transversales en Europe entre aéroports secondaires, a obtenu assez de « slots » pour opérer treize vols par semaine principalement vers l’Italie, à Turin, Olbia ou encore Ancône.
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