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Le nombre de médicaments en rupture de stock ou en tension d’approvisionnement se maintient toujours à des niveaux élevés malgré les nombreuses feuilles de route proposées par les ministres de la santé depuis 2019. Mais la situation s’améliore depuis deux ans, selon une étude publiée jeudi 27 mars par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques se basant sur les données de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Selon les déclarations faites par les industriels auprès de l’ANSM, les ruptures de stock, en augmentation importante depuis la pandémie de Covid-19 en 2020, ont connu une accélération très forte jusqu’à atteindre un pic en 2023, avec environ 800 médicaments simultanément en rupture. Pour la première fois depuis cinq ans, une baisse s’est ensuite engagée, pour atteindre au 31 décembre 2024 un niveau de 400 ruptures de stock simultanées – soit le double du pic enregistré en 2020.

Ces données se concentrent sur les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur, c’est-à-dire ceux pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou entraînant une perte de chance importante pour les patients, et qui représentent 59 % des médicaments aujourd’hui commercialisés en France. Toutes les catégories de médicaments sont concernées, mais les traitements agissant sur le système cardio-vasculaire, le système nerveux – comme le paracétamol – ou encore les antibiotiques sont les plus touchés.

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