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Une nouvelle étoile étincelle dans la constellation de l’Opéra national de Paris. Roxane Stojanov, nommée samedi 28 décembre par le directeur général, Alexander Neef, sur proposition du directeur de la danse, José Martinez, devient la neuvième star de la prestigieuse team féminine parisienne. Comme le veut la tradition, sa prestation dans le ballet Paquita, de Pierre Lacotte, a été saluée à la fin de la représentation par sa nomination en public sur le plateau de l’Opéra Bastille. Une cerise sur le gâteau de mariage de Paquita dont les festivités clôturent le spectacle avec des salves de virtuosité plus pétaradantes les unes que les autres.

Deux jours après cette soirée, Roxane Stojanov n’en revient toujours pas. Lundi 30 décembre, jointe par téléphone, elle semble encore sous le choc. « Je ne m’y attendais pas, s’exclame-t-elle. On a beau espérer devenir étoile, on ne sait jamais quand ça va arriver et si ça va arriver d’ailleurs ! Ça a été une vraie surprise et j’ai adoré ça. Je suis déjà très contente de danser, et tout ce qui vient en plus, ce n’est que du bonus ! » Quant à Paquita, héroïne apparemment gitane qui se révèle être une aristocrate kidnappée enfant par des Gitans, elle la résume en un adjectif : « Pétillante. » « Paquita est heureuse de passer son temps à danser, déclare-t-elle. La difficulté, c’est qu’il y a en quelque sorte deux ballets dans un : celui chorégraphié par Marius Petipa en 1881 et celui remis en scène par Pierre Lacotte en 2001. D’un côté, le grand style classique très virtuose et élégant, et de l’autre, l’école française avec son tricotage de bas de jambes. »

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