Ronaldo veut voler au secours du football brésilien. « Mon objectif, c’est de rapprocher le peuple de la Seleçao [l’équipe nationale de football]. Aujourd’hui, le peuple est indifférent quand la Seleçao joue », a déclaré l’ancien international en annonçant, lundi 16 décembre dans un entretien au site brésilien Globoesporte, qu’il se portait candidat à la présidence de la Confédération brésilienne de football (CBF).
« J’ai des centaines de motivations, mais je crois que la plus grande d’entre elles est de faire en sorte que le football brésilien soit à nouveau respecté au niveau international », a ajouté l’ancien avant-centre, qui, avec huit réalisations, fut le meilleur buteur de la Coupe du Monde 2002, remportée par le Brésil. Vingt-deux ans plus tard, les Brésiliens courent toujours après un sixième titre mondial.
« La Seleçao doit récupérer son prestige. Je vais tout faire pour que les joueurs comprennent l’importance historique de jouer pour l’équipe nationale », a promis Ronaldo, qui a porté à 97 reprises le maillot de la sélection.
Un président contesté
« Je suis une alternative de changement important pour le football brésilien, qui vit une crise profonde », fait valoir celui dont le surnom quand il jouait était Il Fenomeno. Le président actuel, Ednaldo Rodrigues, a été très critiqué pour avoir recouru à des sélectionneurs intérimaires après le départ de Tite en 2022, en attendant l’arrivée éventuelle de l’Italien Carlo Ancelotti, qui a finalement décidé de prolonger son contrat avec le Real Madrid.
A présent sous la houlette de Dorival Junior, la Seleçao est seulement cinquième de la poule sud-américaine pour la qualification au Mondial 2026 aux Etats-Unis, à sept points du leader argentin.
L’ancienne star du FC Barcelone, de l’Inter Milan et du Real Madrid, actionnaire majoritaire et dirigeant du club espagnol de Valladolid, a précisé qu’il compte vendre ses parts pour éviter « tout empêchement à sa candidature » à la présidence de la CBF. La date de l’élection n’a pas encore été fixée.