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Poursuivi en diffamation par l’actrice britannique Charlotte Lewis, le cinéaste Roman Polanski a été relaxé mardi 14 mai par le tribunal judiciaire de Paris. Le réalisateur âgé de 90 ans, accusé d’agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes, dont Charlotte Lewis, avait qualifié d’« odieux mensonge » les accusations de cette dernière.

Les juges de la 17e chambre correctionnelle, spécialisée dans les affaires de presse, n’avaient pas à se prononcer pour déterminer si Roman Polanski a violé ou non l’actrice britannique mais seulement si le cinéaste a fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d’expression dans un entretien publié par Paris Match en décembre 2019.

Dans cet entretien, le réalisateur de « Rosemary’s Baby » avait déclaré : « La première qualité d’un bon menteur, c’est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions ».

En 2010, lors d’une conférence de presse au festival de Cannes, Charlotte Lewis avait raconté avoir été agressée à l’occasion d’un casting organisé chez Roman Polanski, à Paris en 1983, alors qu’elle était âgée de 16 ans.

Pour illustrer les « contradictions » selon eux de la plaignante, les avocats de Roman Polanski avaient exhumé lors du procès un entretien accordé par la comédienne en 1999 au tabloïd News of the World où elle faisait part de son admiration pour le réalisateur qui lui a confié en 1986 un rôle dans son film Pirates .

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Le Monde avec AFP

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