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Après une rixe mortelle devant un lycée de Yerres, dans l’Essonne, lundi 24 mars, un septième jeune a été placé en garde à vue, mardi après-midi, a annoncé le procureur de la République d’Evry dans un communiqué mardi soir.

Les six personnes interpellées après les faits, un mineur âgé de 17 ans et cinq majeurs âgés de 18 ans, selon le parquet, ont vu leurs gardes à vue prolongées « cet après-midi », précise Grégoire Dulin. Tous sont originaires du quartier des Hautes-Mardelles, à Brunoy. Le septième suspect, âgé de 19 ans, est un habitant du quartier des Tournelles, à Yerres.

« Se sachant recherché », il s’est présenté mardi après-midi au commissariat « en compagnie de son père », annonce encore le procureur qui précise qu’il a été « immédiatement placé en garde à vue » et « contestait à ce stade d’être l’auteur des faits ». Le magistrat est également revenu sur les circonstances de la rixe opposant deux quartiers voisins et rivaux.

L’adolescent tué, âgé de 17 ans et originaire du quartier des Hautes-Mardelles à Brunoy (Essonne), a été poignardé aux alentours de 17 heures alors qu’il se trouvait devant le lycée professionnel Louis-Armand, où il n’était pas scolarisé, selon le procureur de la République d’Evry, Grégoire Dulin. Il a succombé à ses blessures.

« D’après les premiers éléments recueillis sur place, de nombreux individus du quartier des Hautes-Mardelles à Brunoy s’étaient retrouvés au lycée Louis-Armand, pour récupérer un ami scolarisé dans ce lycée, et qui se disait menacé par des jeunes du quartier des Tournelles de Yerres », détaille Grégoire Dulin. Une altercation éclate alors entre les deux « bandes » et la victime reçoit « un coup de couteau ». Ce dernier était inconnu des services judiciaires, note le parquet.

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Selon l’autopsie, précise encore cette source, une seule plaie dorsale gauche « provoquée par un objet tranchant » a été relevée sur le corps, qui ne présente pas de « signe de défense ».

Appel au calme du maire d’Yerres

Mardi matin avant le début des cours, le maire et les jeunes interrogés par l’Agence France-Presse (AFP) sur place redoutaient que ce meurtre conduise à une escalade des violences entre quartiers rivaux.

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« Je supplie les jeunes de Yerres, d’ici, de Brunoy, et des autres quartiers, parce qu’on est dans une agglomération où il y a des rixes et où il y a des rivalités de bandes, (…) de ne pas rajouter de drame au drame », a insisté le maire, Olivier Clodong, devant la presse.

Ouverte pour homicide volontaire et violences avec incapacité totale de travail supérieures à huit jours, en réunion, avec arme et préméditation, l’enquête « se poursuit pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et permettre l’identification des participants à cette rixe mortelle », conclut le parquet.

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Le Monde avec AFP

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