A la veille du Nouvel An 2024, Emmanuel Macron avait promis une « année de fiertés françaises » : célébration des 80 ans de la Libération, Jeux olympiques de Paris, réouverture de la cathédrale Notre-Dame étaient censés permettre d’oublier une année 2023 de bruit et de fureur, marquée par les très controversées réforme des retraites et loi sur l’immigration. Depuis l’Elysée, le 31 décembre 2023, le président de la République annonce une année « de détermination, de choix, de régénération, de fierté » ; 2024 sera, promet-il, « un millésime français ».
Cet article est tiré du « Bilan du Monde, édition 2025 », janvier-mars 2025, en vente dans les kiosques ou par Internet sur le site de notre boutique.
Premier de ces « choix », le chef de l’Etat congédie, le 8 janvier, la première ministre, Elisabeth Borne, affaiblie par l’usage répété de l’article 49.3 de la Constitution, pour la remplacer le lendemain par Gabriel Attal, alors ministre de l’éducation. Le plus jeune premier ministre de la Ve République (34 ans) a pour mission d’incarner la bataille des élections européennes, prévues pour juin.
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