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HISTOIRE TV – DIMANCHE 11 MAI À 20 H 50 – DOCUMENTAIRE

Le Rassemblement national (RN) est désormais « le parti le mieux placé pour se qualifier au second tour » et remporter la présidentielle de 2027, selon l’IFOP : comprendre comment il en est arrivé là s’impose. C’est ce que propose Retour de flamme, 50 ans de normalisation, en référence à 1974, année où Jean-Marie Le Pen, premier candidat du Front national (FN) à l’Elysée, a obtenu 0,74 % des suffrages.

Les auteurs se sont donc plongés dans les archives de cinq décennies pour en extraire les événements marquants du parti d’extrême droite et les faire commenter par des hommes et des femmes politiques de tout bord. Etonnamment, leurs analyses vont converger.

Premier fait saillant, « le tonnerre de Dreux » (Eure-et-Loir) lors des municipales de 1983. Nonna Mayer, chercheuse en sciences politiques au CNRS, contextualise cette première alliance d’entre deux tours entre le candidat RPR et le candidat FN (Jean-Pierre Stirbois), qui « sort le FN de son ghetto ».

Un an plus tard, autre choc : Jean-Marie Le Pen atteint 11 % aux européennes (scrutin national à la proportionnelle). « La gauche, ça a été formidable », commente aujourd’hui Franck Timmermans, ex-secrétaire général adjoint du FN (1986-1998). Jean-Christophe Cambadélis, ex-premier secrétaire du PS (2014-2017), développe : « La proportionnelle, c’est Mitterrand qui la met en place (…). Il ne nous disait pas : “J’ai fait la proportionnelle pour diviser la droite, et peu importe si le FN arrive aux responsabilités.” Mais on avait compris. » Roselyne Bachelot, ex-ministre (RPR puis UMP), confirme « [François Mitterrand] a été dans ce domaine un ingénieur du chaos. »

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