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Confrontées à de nombreux défis – économiques et sociaux, écologique, numérique et démographique – et alors que chaque jour qui passe annonce un futur de plus en plus sombre, nos villes sont plus que jamais des refuges où la solidarité et l’intelligence collective s’opposent à ce monde illibéral et anthropophage.

Malheureusement, si elles constituent le premier guichet républicain pour répondre aux préoccupations quotidiennes de nos habitants, les responsables des exécutifs locaux doivent constater qu’ils subissent depuis près de dix ans des transferts de compétences non financés tout en observant une baisse croissante de leurs recettes. Cela ne les empêche pas de maintenir encore le pouvoir d’achat de leurs agents, mais aussi de soutenir l’investissement dans ce pays, auprès des TPE et PME notamment : les collectivités locales représentent le premier investisseur public avec près de 60 % du volume concerné, selon l’Inspection générale des finances. Dans le même temps, on observe une désaffection grandissante des Français pour la res publica et l’engagement politique au quotidien.

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C’est pourtant bien dans nos territoires que s’inscrit une action politique dans la durée, concrète et vérifiable. Nos politiques publiques s’y enracinent dans la réalité – une école, un stade, un commissariat –, et non dans une virtualité bien souvent superficielle (en 140 signes) et immédiate (le sujet du jour chasse celui de la veille).

Depuis l’application du non-cumul des mandats au Parlement en 2017, il a été toutefois constaté de nombreuses fois dans nos villes, aussi diverses soient-elles, que certains textes de lois – souvent bien intentionnés et légitimes – manquaient finalement leur objectif car leur déclinaison concrète dans nos collectivités locales n’était pas adaptée.

Nouvelles perspectives démocratiques

Dès lors, sans revenir sur le non-cumul des mandats, il convient de proposer un nouveau dispositif qui permettrait de renforcer le rôle des maires sur les questions de politique nationale en leur accordant une fonction de « contre-pouvoir » du gouvernement et du Parlement sur les questions législatives.

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