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Les championnats du monde d’athlétisme de Renaud Lavillenie sont déjà une réussite. Le reste ne sera que du bonus. Avant d’entamer ses huitièmes Mondiaux, le perchiste, qui fêtera ses 39 ans le 18 septembre, se confiait au Monde : « Au regard de ma saison, où j’ai passé six fois 5,80 m, je pense que retrouver une finale mondiale est à ma portée, c’est l’objectif numéro 1. » Objectif rempli, samedi 13 septembre, au terme des qualifications du saut à la perche, que le Français a terminé à la 10ᵉ place, avec un saut à 5,75 m, validé lors de son deuxième essai.

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Absent des championnats du monde de Budapest en 2023 et des Jeux olympiques de Paris 2024 en raison de blessures récurrentes aux ischio-jambiers, Renaud Lavillenie va donc retrouver les sommets d’une finale mondiale, lundi (à partir de 12 h 50, heure de Paris). Il y sera accompagné par deux autres athlètes français, Ethan Cormont et Thibaut Collet, qui sont également parvenus à se frayer un chemin lors des qualifications.

Ce triplé tranche nettement avec la finale des Jeux de Paris, où aucun athlète tricolore n’était présent. Désormais, Renaud Lavillenie va tenter d’obtenir une sixième médaille mondiale, malgré d’importantes douleurs. « Depuis Zurich [la finale de la Ligue de diamant, le 27 août], j’ai la cuisse droite qui s’est beaucoup enflammée. (…) Je savais que les qualifications seraient dures. J’arriverai à sauter [lundi], mais c’était l’enfer sur terre pour moi ce soir », a réagi le Français, au micro de France Télévisions.

Hilary Kpatcha deuxième des qualifications de la longueur

Visiblement détendu avant le début des qualifications, Renaud Lavillenie a ensuite vu ses concurrents prendre de ses nouvelles après chacune de ses tentatives, à l’image d’Armand Duplantis, qui n’a jamais caché son admiration pour le Français. L’ex-recordman du monde tricolore est apparu particulièrement soulagé, mais perclus de douleurs, après son saut réussi à 5,75 m, conscient que cette performance suffirait certainement à lui ouvrir les portes de la finale. Cette saison, Renaud Lavillenie est parvenu à franchir une barre à 5,91 m, en salle, lors du meeting de Clermont-Ferrand, le 1ᵉʳ mars.

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Malgré tout, lors de la finale, les trois Français engagés feront figure d’outsiders, car les deux premières places semblent déjà promises à Armand Duplantis et Emmanouil Karalis. « On a les armes », a soutenu d’un air décidé, sur France Télévisions, Thibaut Collet. Ce dernier va disputer sa deuxième finale aux Mondiaux d’athlétisme, après sa 5ᵉ place à Budapest, en 2023. Ethan Cormont va, de son côté, découvrir ce niveau de compétition après avoir échoué à se qualifier pour la finale lors des derniers championnats du monde en Hongrie.

Lors de cette première journée de compétition à Tokyo, la Française Hilary Kpatcha s’est de son côté qualifiée pour la finale du saut en longueur (dimanche, à 13 heures 40) en terminant deuxième des qualifications (6 m 85) derrière l’Américaine Tara Davis-Woodhall (6 m 88), championne olympique.

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Sur le 3 000 m steeple, Nicolas Marie-Daru a obtenu sa qualification pour la finale (lundi, à 14 heures 55), quand Louis Gilavert et Djilali Bedrani ont échoué lors des qualifications. Agathe Guillemot et Sarah Madeleine se sont quant à elles hissées en demi-finales du 1 500 m.

Mélina Robert-Michon, 46 ans, n’est, elle, pas parvenue à se hisser en finale du lancer du disque. Avec son meilleur jet, à 61,24 m, la porte-drapeau des Jeux de Paris ne s’est classée que 15e des qualifications.

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