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La mesure, inflammable, va-t-elle, pour la première fois, passer le cap d’un vote à l’Assemblée nationale ? L’idée de réguler l’installation des médecins libéraux, à l’heure où les déserts médicaux s’aggravent, a gagné des partisans dans le débat public, à commencer par les quelque 250 députés qui ont apposé leur signature au bas de la proposition de loi « visant à lutter contre les déserts médicaux », portée par le député socialiste de la Mayenne, Guillaume Garot. L’examen du texte doit reprendre à compter de mardi 6 mai, en séance publique.

Son article 1, prévoyant une contrainte à l’installation des médecins (une arrivée conditionnée à un départ, dans les zones surdotées), a déjà été adopté, le 2 avril, par 155 voix contre 85, et ce, malgré l’avis défavorable du gouvernement. Un coup de tonnerre pour la profession. Car la régulation a ses opposants, en premier lieu les médecins, vent debout, convaincus de l’inefficacité d’une telle mesure dans un contexte de pénurie. Ils ont haussé le ton, en s’associant, pour certains, à une grève illimitée lancée par les étudiants, les internes, et les jeunes médecins, depuis le 28 avril, soutenue par les syndicats de libéraux, sans qu’on puisse en mesurer l’ampleur. Une manifestation, le 29 avril, a réuni plusieurs milliers de professionnels dans plusieurs villes de France.

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