Les préoccupations grandissent à mesure qu’avancent les discussions entre les organisations syndicales et le ministère de l’éducation nationale sur la formation des enseignants. Entérinée par un décret du 19 avril, la réforme qui consiste à déplacer les concours de recrutement durant la troisième année de licence et à créer ensuite deux années de formation rémunérée doit entrer en vigueur dès le printemps 2026. Les groupes de travail destinés à détailler les modalités de mise en œuvre, dont le dernier en date s’est tenu le 21 mai, font cependant émerger plusieurs écueils aux yeux des représentants de la profession.
Parmi ces points d’achoppement figurent les conditions de stage des futurs professeurs. Après l’obtention de leur concours, ces derniers effectueront une première année de master jalonnée de stages en observation à hauteur d’un tiers de leur temps. Puis, en deuxième année, ils auront la responsabilité d’une classe à mi-temps. En l’état, l’organisation de cette deuxième année agrège les critiques de tous les syndicats ; un consensus d’autant plus notable que ces derniers sont très divisés sur le sujet de la formation.
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