Réélue facilement à la tête des Ecologistes, Marine Tondelier met le cap sur les élections municipales et l’union de la gauche

Un congrès sans surprise, aucune. C’est assez facilement que Marine Tondelier a été réélue avec 73 % des bulletins exprimés au poste de secrétaire nationale des Ecologistes, samedi 19 avril. Un tour de force qui lui permet d’être désignée sans besoin d’un second tour face à ses concurrents : l’ex-eurodéputée Karima Delli (13 %), l’adjoint à la maire de Paris Florentin Letissier (8 %) et l’adjointe au maire de Bordeaux Harmonie Lecerf-Meunier (6 %).

Ces derniers ne seront pas non plus parvenus à limiter la casse dans les votes au sein des instances du parti vert où M^me Tondelier fait carton plein. Au sein du comité électoral, qui valide les investitures aux différents scrutins, dix membres élus sont des soutiens de l’élue d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Elle obtient également huit des douze sièges au sein du bureau politique, le « gouvernement » du parti. Seule ombre au tableau : elle ne parvient pas à décrocher la majorité absolue (fixée à 60 %) au sein du Conseil Fédéral, le « Parlement » des Ecologistes.

Une victoire qui confirme la primauté de M^me Tondelier chez les écologistes, elle dont la popularité n’a eu de cesse de se confirmer, aussi, à gauche depuis les négociations du Nouveau Front populaire à l’été 2024. Fort de plus de 2 500 soutiens, dont les maires des grandes villes écologistes Bordeaux, Strasbourg et Lyon et les anciens candidats à l’élection présidentielles Yannick Jadot et Eva Joly, elle aura fait de ce congrès le théâtre de sa consécration avant tout.

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