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Depuis le fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas (Var), où le couple présidentiel a élu domicile depuis le 1er août pour ses congés d’été, Emmanuel Macron peut savourer sa victoire diplomatique. Lui qui fut travaillé par le doute, inquiété par les représailles formulées en coulisse par Israël, n’a-t-il pas eu raison, finalement, de sauter le pas ? Le président a annoncé le 24 juillet qu’il reconnaîtrait la Palestine en septembre, lors de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York.

La promesse, rédigée dans une lettre adressée au chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est décrite par le président français comme « un devoir moral » à l’heure où le gouvernement de Benyamin Nétanyahou orchestre une famine dans la bande de Gaza et accélère l’annexion de la Cisjordanie.

La France, impuissante à faire cesser le conflit à Gaza, enclenché après les massacres du 7 octobre 2023 commis par le Hamas, présente son initiative politique comme un chemin vers la paix, censé raviver la solution à deux Etats que rejettent M. Nétanyahou et ses ministres d’extrême droite. Mais cette décision a, sans surprise, irrité Israël et déplu aux Etats-Unis, son allié le plus proche. La France pouvait craindre d’être isolée sur la scène internationale.

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