Cette fois, la magie du stade Santiago-Bernabeu n’a pas opéré. Habitué depuis plusieurs saisons à réaliser des exploits à domicile en Ligue des champions, le Real Madrid a échoué dans cette tâche face à Arsenal (1-2), mercredi 16 avril, en quart de finale retour. Après la claque reçue au match aller (0-3), les joueurs de Carlo Ancelotti devaient remonter trois buts pour participer au dernier carré. Ils n’y ont jamais réellement cru et ce sont bien les Gunners qui affronteront le Paris Saint-Germain lors des demi-finales de la C1.
Entre les deux rencontres, pourtant, tout le peuple madrilène s’était persuadé qu’une « remontada », un terme entendu « un million de fois » par Jude Bellingham depuis une semaine, était possible. En réalité, l’Anglais, ses coéquipiers et tous les supporteurs du club madrilène ont vécu une soirée frustrante. Jamais il n’y eut l’ombre d’une étincelle capable d’embraser le stade. La folie qui avait souvent porté le Real ces dernières saisons n’est jamais apparue.
Une seule fois, le public du Santiago-Bernabeu a pu exulter, sur le but inscrit par Vinicius (67e). Mais il ne restait plus qu’une vingtaine de minutes à jouer et, surtout, Bukayo Saka – qui a raté un penalty en première période (13e) – venait tout juste de marquer pour Arsenal (65e). Le vent de la rébellion madrilène est alors vite retombé, face à la gestion froide de Gunners qui ont maîtrisé la rencontre sans trembler, avant de l’emporter dans le temps additionnel grâce à Gabriel Martinelli (90e+ 3).
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