Habituellement tendues, les relations entre la Belgique et le régime de Félix Tshisekedi, le président de la République démocratique du Congo (RDC), se sont encore détériorées au cours des derniers jours, en raison de l’attaque contre l’ambassade belge à Kinshasa, le 28 janvier, mais surtout depuis la confirmation de la peine de mort infligée à un ressortissant belge, Jean-Jacques Wondo Omanyundu, un jour plus tôt.
Bruxelles a en effet rappelé son ambassadeur à Kinshasa pour consultations et convoqué l’ambassadeur de RDC en Belgique, pour lui exprimer sa préoccupation, après que la haute cour militaire congolaise a jugé en appel cet expert militaire d’origine congolaise, âgé de 56 ans, et considéré, lundi 27 janvier, qu’il était le cerveau d’une tentative de coup d’Etat fomentée en mai 2024 par un ancien militaire, Christian Malanga. M. Malanga avait été pourchassé et rapidement abattu par des soldats de l’armée régulière.
Arrêté quelques jours plus tard et incarcéré à Kinshasa, M. Wondo, enseignant à l’Ecole royale militaire de Bruxelles et criminologue à la Fédération Wallonie-Bruxelles, était désigné comme le principal auteur du complot et accusé, en même temps que trente-sept autres personnes, de faire partie d’une organisation criminelle.
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