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Le chef de l’opposition kényane, Raila Odinga, 80 ans, est décédé mercredi 15 octobre au matin dans le sud de l’Inde après avoir perdu connaissance lors d’une promenade, a-t-on appris auprès de la police indienne.

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« La mort est confirmée », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Krishnan M., un responsable de la police du district d’Ernakumam : « Il se promenait avec sa sœur, sa fille et son médecin lorsqu’il s’est écroulé. Il a été conduit dans un hôpital, où il a été déclaré mort. » Un porte-parole du Sreedhareeyam Ayurvedic Eye Hospital a confirmé son décès. « Il a soudain été victime de difficultés respiratoires et s’est effondré, a-t-il rapporté à l’AFP. Malgré les efforts répétés des médecins, son état s’est aggravé et il n’a pas pu être sauvé. »

Né le 7 janvier 1945, Raila Odinga était une des figures de l’opposition kényane, plusieurs fois emprisonné ou contraint à l’exil sous la présidence autocratique de Daniel arap Moi (1978-2002). Longtemps député, il avait été premier ministre de 2008 à 2013 et s’était présenté cinq fois à la présidence, sans succès, affirmant avoir été privé de la victoire à chaque fois.

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En 2022, il avait perdu de justesse face à William Ruto. Alors que la plus haute juridiction du pays avait confirmé le résultat des élections, Raila Odinga avait déclaré qu’il avait la preuve que les résultats avaient été falsifiés et avait appelé à une série de manifestations. Des dizaines de personnes avaient trouvé la mort dans les troubles qui avaient suivi. Les deux hommes avaient ensuite convenu de travailler ensemble et des membres du parti de M. Odinga avaient été nommés à des postes gouvernementaux.

Le Monde avec AFP et Bloomberg

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