Radu Jude, encore mal connu du public français, est un cinéaste roumain hors des sentiers battus, érudit, gourmand, satirique, obscène. Son cinéma cravache depuis un quart de siècle les maux constitutifs de son pays natal, auquel il faut pourtant rendre l’honneur d’avoir échappé d’un cheveu, lors de l’élection présidentielle de mai, à l’emprise de l’extrême droite.
Après une intégrale de son œuvre dévoilée en juin, à Marseille, au Festival international de cinéma, le Centre Pompidou hors les murs l’accueille à Paris, dans les locaux du MK2 Bibliothèque (du 23 septembre au 11 octobre), tandis que deux de ses nouveaux films, Kontinental ’25 (le 24 septembre) et Dracula (le 15 octobre), sortent en salle. La lecture de l’ouvrage collectif Radu Jude. La fin du cinéma peut attendre (Editions de l’Œil, 288 pages, 25 euros) devrait par ailleurs finir de satisfaire la curiosité à son sujet.
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