Meilleures Actions
Histoires Web vendredi, octobre 4
Bulletin

Un vent de renouveau souffle sur les restaurants d’Ile-de-France ! Les logiques sont différentes entre Paris et sa banlieue. Dans la capitale, selon une étude réalisée par la Ville de Paris, la chambre de commerce et d’industrie de Paris et l’Atelier parisien d’urbanisme, qui s’intéresse à la période 2020-2023, le nombre de restaurants progresse faiblement (+ 1,2 % sur trois ans), et seule la restauration rapide est concernée. Mais, dans ce contexte tendu, les belles tables qui se lancent cherchent à marquer les esprits avec des formules uniques en leur genre. De là l’apparition de restaurants qui misent sur une destination pointue (Grèce, Mexique, Grande-Bretagne…), un régime particulier (végan ou végétarien) ou un concept singulier (comme mêler brasserie et jeux de hasard).

Dans la périphérie, jusque-là saturée de fast-foods, se développe une offre plus traditionnelle et d’une grande qualité. Des chefs capés ont déjà pris leur envol : Charles Boixel (Café César, à Clichy), Emile Cotte (Baca’v, à Boulogne-Billancourt). Thierry Marx a installé sa grande table populaire, Le Bouillon du coq, attendue depuis près de cinq ans, à Saint-Ouen. Tandis qu’une institution parisienne de la cuisine africaine (Chez Sabine) a déménagé au Pré-Saint-Gervais et qu’une nouvelle équipe réenchante La Mare aux canards, à Meudon. Voici notre sélection de bonnes tables franciliennes proposant des formules autour d’une vingtaine d’euros le midi.

Baca’v

La belle auberge Baca’v est posée sur l’avenue grisâtre du Général-Leclerc, mais le chef et patron des lieux, Emile Cotte, a décidé de créer l’entrée sur une voie adjacente, la rue de la Ferme. Tout est dit. Emile Cotte, qui a grandi dans le Limousin, dans le gros bourg de Saint-Junien, n’a pas oublié ses origines rurales (ses grands-parents étaient paysans et aubergistes). Amateur de sports rudes (il a longtemps pratiqué le rugby) et de sauces caressantes, le colosse a peaufiné son amour du métier dans de belles tables comme le Pré Catelan et Taillevent, avant de fonder, en 2021, son propre établissement : un premier Baca’v, dans le 5e arrondissement de Paris, pour empoigner la cuisine bourgeoise avec une rare générosité. En 2023, il remet le couvert dans ce bistrot de luxe à Boulogne-Billancourt. Les réjouissances commencent à 29 euros le midi (formule entrée-plat), mais sur une surface décuplée : une grande salle principale, une autre à l’étage, une alcôve privatisable avec longue table en bois de châtaignier. De quoi régaler une centaine de personnes.

Il vous reste 89.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2024 Mahalsa France. Tous droits réservés.