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Histoires Web vendredi, mai 30
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La tribune de Philippe Courtet et Emilie Olié, « L’aide à mourir ne doit pas être laissée à la seule appréciation du patient » (Le Monde, 10 avril), soulève beaucoup de questions. Les deux psychiatres affirment que la dépression peut altérer la capacité d’un malade à prendre des décisions éclairées, même dans le cas de maladies corporelles comme le cancer. L’acte suicidaire ne serait qu’« une réponse désespérée à une douleur psychologique insupportable » ; or celle-ci, d’après eux, peut toujours être soulagée par des traitements médicamenteux appropriés. Ils concluent à « la nécessité d’une évaluation psychiatrique approfondie pour tous les patients demandant une aide à mourir ». La décision d’aide à mourir « doit être fondée sur une évaluation médicale ».
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