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Le traitement d’« environ 230 000 agents » publics sera revalorisé de 6 centimes au 1er novembre pour éviter que ces derniers ne soient rémunérés sous le smic, a déclaré la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) à l’Agence France-Presse, vendredi 18 octobre.

Lors de sa déclaration de politique générale début octobre, le premier ministre, Michel Barnier, a annoncé une hausse du smic de 2 % au 1er novembre, ce qui le portera à 1 801,80 euros brut mensuels. Or, le minimum de traitement des fonctionnaires, fixé à 1 801,74 euros, est aujourd’hui inférieur de 6 centimes au futur montant du smic.

Les agents publics ne pouvant être payés sous le smic, la DGAFP a donc fait savoir jeudi soir aux syndicats que le minimum de traitement serait rehaussé de 6 centimes le 1er novembre, avec une « indemnité différentielle », c’est-à-dire une prime, plutôt qu’une hausse du salaire de base. Cette revalorisation concernera « environ 230 000 agents », sur les 5,7 millions que compte la fonction publique, a précisé la DGAFP à l’Agence France-Presse.

Dans un communiqué de presse, la CGT Fonction publique a qualifié l’augmentation de « dérisoire » et estimé qu’elle ne pouvait « être reçue que comme une marque de mépris et de provocation par les personnels concernés ». Alors que les syndicats réclament à l’unisson une augmentation générale des salaires, comme le gouvernement l’avait accepté en 2022 (+ 3,5 %) et en 2023 (1,5 %), la CGT juge que cette revalorisation du minimum de traitement « ne répond en rien à l’urgence salariale ».

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Le Monde avec AFP

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