Tandis que l’enquête sur le « Qatargate », le scandale de corruption présumée de membres et anciens membres du Parlement européen, se poursuit cahin-caha, un épisode marquant de l’affaire s’est déroulé, samedi 18 janvier, avec l’information livrée par Marie Arena dans la presse. L’ancienne ministre socialiste belge et ex-eurodéputée annonçait, dans La Libre Belgique, sa mise en examen. La juge Aurélie Dejaiffe – qui quittera bientôt la conduite de l’instruction pour siéger à la cour d’appel de Bruxelles – avait entendu l’élue deux jours plus tôt.
Proche de l’Italien Antonio Panzeri, un social-démocrate qui a siégé quinze ans à Strasbourg et qui est le principal acteur du scandale, Mme Arena a été inculpée pour participation aux activités d’une organisation criminelle. Elle insiste sur le fait que, contrairement à d’autres protagonistes de cette affaire qui ébranle le Parlement européen, elle a échappé aux accusations de blanchiment et de corruption.
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