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La course mondiale à l’intelligence artificielle (IA) est un appel d’air historique pour les puces électroniques et un sérieux défi à relever pour l’Europe. Sans les puissants semi-conducteurs de nouvelle génération, qui effectuent des milliards de calculs dans les mégacentres de données, les ChatGPT, Copilot, Midjourney, Gemini, Claude, Grok, Le Chat et tous les autres champions de l’IA n’existeraient pas.

Selon une étude de Gartner, publiée en février, les ventes de puces pour les data centers ont doublé en un an pour peser 17,9 % des 626 milliards de dollars (601 milliards d’euros) de chiffre d’affaires mondial des semi-conducteurs en 2024. « La demande croissante pour la charge de travail des IA et des IA génératives a conduit les centres de données à devenir le deuxième marché pour les semi-conducteurs en 2024, derrière les smartphones », précise George Brocklehurst, analyste au cabinet d’études et de conseil.

Or, faute de produire des « puces IA » pour répondre à la demande mondiale et à ses propres besoins, l’Union européenne (UE) dépend de fabricants américains, sud-coréens, taïwanais ou japonais. « Les entreprises européennes ne sont pas très actives dans la production de puces IA, qui sont conçues aux Etats-Unis par des entreprises telles que Nvidia, Advanced Micro Devices [AMD] et Intel, puis fabriquées dans les usines de TSMC [Taiwan Semiconductor Manufacturing Company], du sud-coréen Samsung ou de l’américain Intel », explique Utsav Sinha, analyste au sein de la société d’études financières AlphaValue.

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