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Grâce à une version écrite traduite en français, Michel Platini n’a pas perdu une miette, mercredi 5 mars, de la longue plaidoirie en allemand de son avocat Dominic Nellen. Durant trois heures, le juriste suisse a demandé à la cour d’appel extraordinaire du Tribunal pénal fédéral de confirmer, le 25 mars, la relaxe de son client, prononcée en juillet 2022 par le Tribunal pénal fédéral helvétique de Bellinzone dans l’affaire du paiement de 2 millions de francs suisses (1,6 million d’euros de l’époque) reçu en février 2011 par l’ex-président de l’Union des associations européennes de football (UEFA) de la part de la Fédération internationale de football (FIFA), sur validation de son président d’alors, Sepp Blatter.

Me Nellen s’est appuyé sur le jugement de première instance pour s’évertuer à démonter l’argumentaire du procureur fédéral, Thomas Hildbrand, qui a requis mardi vingt mois de prison avec sursis contre son client et M. Blatter, lui aussi acquitté en 2022 des accusations d’« escroquerie », « gestion déloyale », « abus de confiance » et « faux dans les titres ».

Le ministère public de la Confédération (MPC) ne croit pas à la thèse des prévenus, qui soutiennent que ce paiement de 2011 était un reliquat de salaires sur la base d’un accord oral scellé par les deux hommes en 1998 et qui portait sur une rémunération d’1 million de francs suisses annuels à verser au Français en tant que conseiller de M. Blatter. Le procureur Hildbrand soupçonne M. Blatter, candidat à un nouveau mandat, d’avoir acheté le soutien de M. Platini et de l’UEFA avant l’élection à la présidence de la FIFA de 2011 et d’avoir ainsi « enrichi illégitimement » l’ex-numéro 10 des Bleus pour « ses loyaux services » et sa « fidélité ».

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