La photo est invendable, mais le paparazzo l’a tout de même prise. Il en a même shooté 82. C’est qu’il a quitté sa planque en bas de chez Sophie Marceau pour ce tuyau. Et on ne sait jamais. Sous les objectifs camouflés dans un véhicule « sous-marin », la fille de Karine Le Marchand, animatrice star de M6, sort donc de garde à vue ce 18 février 2020, récupérée par sa grand-mère au commissariat du 16e arrondissement de Paris. La fille est mineure, la mère vedette pas là, la photo vaut « zéro », résume Sébastien Valiela, l’autre paparazzo présent ce jour-là. Il comparaît cinq ans plus tard devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, où sont décortiquées depuis lundi 26 mai les méthodes du petit monde de la paparazzade.
Et Sébastien Valiela, auteur de la première photo de Mazarine Pingeot et François Mitterrand ou encore de celle de François Hollande sur un scooter, ne s’arrête plus de parler. Il raconte ses indics – du voiturier au policier –, les fausses paparazzades « arrangées » avec politiques et célébrités en manque de « publicité », les magazines qui se servent de ses photos « pour inventer un terrible drame à la “une” et quand on lit à l’intérieur, en fait… »
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