Le compte à rebours est lancé. Après avoir averti, dimanche 11 mai dans la soirée, de l’imminence de l’attaque sur les réseaux sociaux, Donald Trump a sorti son arme de réduction massive des coûts des médicaments. Dans un décret signé à la Maison Blanche lundi 12 mai, le président des Etats-Unis a enjoint aux laboratoires pharmaceutiques de baisser drastiquement les prix de leurs traitements outre-Atlantique, sous peine de se voir imposer des mesures plus coercitives par le gouvernement.
« Pour la première fois depuis de nombreuses années, nous allons réduire le coût des médicaments sur ordonnance et nous allons rétablir l’équité en Amérique », a promis le locataire de la Maison Blanche lors d’une conférence de presse, affirmant que la mesure ferait chuter les prix de certains traitements de « 50 % à 80 %, voire 90 % ».
Washington a fixé les conditions de la reddition des laboratoires. Les industriels pharmaceutiques ont trente jours pour se rendre à la table des négociations avec le ministère américain de la santé et accepter d’aligner volontairement les tarifs de leurs produits sur ceux, moins chers, observés dans les autres pays développés. Si aucun accord n’est trouvé dans le délai imparti, le gouvernement projette d’imposer ces diminutions en instaurant un mécanisme de fixation des prix des médicaments, qui indexera ces derniers sur les tarifs les plus bas pratiqués à l’international, un outil déjà largement adopté par de nombreux pays dans le monde.
Il vous reste 69.95% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.