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Quand une élection nationale se déroule dans l’un des 27 pays de l’Union européenne (UE), la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, veille toujours à ne jamais prendre parti publiquement. Mais, en coulisses, elle sait faire ce qu’il faut pour aider, si nécessaire, le camp pro-européen, dont les adversaires, en ces temps de montée des nationalismes, ont le vent en poupe.

De ce point de vue, Ursula von der Leyen s’est évertuée à faciliter la vie du premier ministre polonais, pour qui l’élection présidentielle des 18 mai et 1er juin est cruciale. Après avoir ravi au parti Droit et justice (PiS) la tête de l’exécutif, fin 2023, Donald Tusk se bat désormais pour le déloger de la tête de l’Etat, où, grâce au droit de veto qui va avec la fonction, la formation nationale-populiste conserve des pouvoirs importants. S’il n’y parvient pas, il n’aura pas les moyens de mener la politique progressiste et pro-Etat de droit qu’il essaie d’impulser.

Ursula von der Leyen connaît bien Donald Tusk, qui, comme elle, est issu des rangs du Parti populaire européen (PPE), première force politique du Vieux Continent. Elle peut même le remercier de l’avoir aidée à être reconduite à la présidence de l’exécutif communautaire après les élections européennes de juin 2024.

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