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Chaque jour à 4 heures du matin, Denis Naoumov, 33 ans, donne rendez-vous à une poignée de volontaires de l’ONG ukrainienne Proliska dans une station-service à la sortie de Soumy. Proliska (« Perce-neige » en ukrainien) se spécialise dans l’évacuation de civils en danger de mort dans les zones bombardées.

Ce 22 mars, deux minibus prennent la route vers Krasnopillia, un gros bourg qui comptait 7 000 habitants avant l’invasion russe à grande échelle, et n’en compte plus que 300 aujourd’hui. Il faut environ une heure pour rejoindre Krasnopillia, qui est systématiquement bombardé depuis une semaine par l’aviation russe, après que Vladimir Poutine a donné l’ordre de créer une « zone tampon » du côté ukrainien de la frontière.

La région de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, fait face à la région russe de Koursk, dont les Forces armées ukrainiennes (FAU) occupaient une petite partie autour de la ville de Soudja depuis le 6 août 2024. Repoussées par des forces russes et nord-coréennes numériquement supérieures, les FAU ne contrôleraient plus que 80 km2 du territoire russe.

La route pour Krasnopillia est risquée, les conducteurs de Proliska, une organisation humanitaire ukrainienne, doivent conduire rapidement. Dans l’oblast de Soumy, le 22 mars 2025.

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