En novembre 2011, le jeune patron (38 ans) de la chaîne Al-Jazira Sport, Nasser Al-Khelaïfi, devenait président du club de football Paris-Saint-Germain (PSG). Treize ans plus tard, le PSG (racheté 70 millions d’euros par Qatar Sports Investments – QSI) est valorisé à 4,25 milliards. Une telle ascension interroge, alors que « NAK », surnom de Nasser Al-Khelaïfi, a été mis en examen dans l’affaire Lagardère le 5 février et cité dans l’enquête sur l’attribution au Qatar de la Coupe du monde de football de 2022 (deux procédures en cours).
Un bref retour sur la jeunesse de ce passionné de tennis permet d’évaluer le chemin parcouru : à l’été 2024, les caméras le filment au sommet de sa popularité, relayeur de la flamme olympique ; en janvier 2025 à Doha, elles le retrouvent dans son club privé de padel, où l’on croise aussi les ex-joueurs du PSG Nicolas Anelka et Claude Makélélé.
Pour expliquer cette notoriété influente, le magazine « Complément d’enquête » pointe la valorisation du carré VIP du Parc des Princes, devenu « the place to be », tant pour Beyoncé que pour les politiques, tel son ami Nicolas Sarkozy. Il suit ensuite la piste de l’homme d’affaires redouté, capable, en 2017, de débourser 180 millions d’euros pour faire venir Kylian Mbappé, et 222 millions pour Neymar.
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